L'Ironman d'Hawai entre le père et sa fille chez les Saussus: "Que rêver de plus que d’être avec sa fille ?"
Une expérience entre père et fille que la famille Saussus n’est pas près d’oublier
- Publié le 12-10-2018 à 08h25
- Mis à jour le 12-10-2018 à 11h25
Une expérience entre père et fille que la famille Saussus n’est pas près d’oublier Ils arborent tous les deux fièrement leur survêtement avec dans le dos le flocage Father and Daughter Kona 2018. Eux, ce sont les Saussus, père et fille. Ils ont tous les deux réussi à se qualifier pour participer ce samedi à l’Ironman d’Hawaï, le Championnat du Monde de longues distances.
Philippe était déjà présent en 2017 et Ophélie l’avait accompagné comme supportrice. Et lorsque cette dernière a obtenu son billet en novembre dernier à l’occasion du 70.3 de Chine, le paternel ne pouvait pas laisser passer l’occasion.
"En m’alignant à l’Ironman des Philippines, je savais que c’était ma dernière chance. Je partais dans l’idée que je n’aurais peut-être plus jamais l’occasion de me qualifier avec ma fille pour Hawaï, la motivation était vraiment importante", nous explique Philippe Saussus en se repassant le film de cette course. "Finalement, j’ai obtenu ce fameux slot. Vous imaginez. Se qualifier et participer au Championnat du Monde avec sa fille, que rêver de plus ? Maintenant, il va falloir contenir ses émotions."
En parlant d’émotions, Ophélie en a aussi des tonnes à gérer. À 20ans, la benjamine de la délégation belge qui compte une septantaine de triathlètes va participer à ce mythe qu’est l’Ironman d’Hawaï. En l’espace de douze mois, elle a changé de statut.
"Difficile de réaliser que cette fois-ci, je serai de l’autre côté du rideau !", explique-t-elle. "À quelques heures du départ, je ne ressens pas encore de stress. Mais c’est normal parce que je ne réalise pas encore que samedi je vais participer au Championnat du Monde d’Ironman."
Ophélie a l’habitude de réaliser de belles choses dans le triple effort sans s’astreindre à des mois d’entraînement. Ce fut encore le cas cette fois-ci.
"Ma préparation n’a pas été très impressionnante puisque j’ai terminé ma session d’examen il y a 5 semaines. Et ma priorité reste bien entendu les études avant le plaisir ! Trois grosses semaines d’entraînements avec papa, ce qui rend le travail bien plus facile. Pas de long entraînement en solo, c’est bien mieux et dans de bonnes sensations qui font du bien au moral !"
Dernier long entraînement vélo à Kona en compagnie de Maryanne Octave, Jérôme Giaux et le paternel sur une centaine de kilomètres. "Que du bonheur !" précise encore Ophélie. En espérant que la course soit elle aussi inoubliable et pourquoi pas, voir le père et la fille ensemble pour passer le ligne d’arrivée…